Cette oeuvre reflète la vision fragmentaire et exploratrice de l’inconnu de Jean-Marc Scanreigh.
Il refuse toute forme simple et fait littéralement exploser la couleur. Le rouge, le bleu, le jaune viennent structurer l’espace de la toile tandis que des éléments divers viennent chevaucher ces formes simples, matérialisées par la couleur.
Dans les années 1990, Jean-Marc Scanreigh (Marrakech, Maroc, 1950) travaille sur des supports de bois qu’il trouve dans l’environnement de son atelier, alors situé dans l’usine TAIR de Villefranche-sur-Saône.
Sa peinture se nourrit de son expérience de graveur et de sculpteur, techniques qu’il expérimente dès les années 1980. La surface explose dans une profusion de motifs morcelés et vivement colorés. Son oeuvre allie trivialité et érudition, humour et détachement.